Rebecca d’Alfred Hitchcock by Jean-Loup Bourget
I have just published a monograph (in French) which deals with Alfred Hitchcock’s Rebecca. I start by examining the movie’s complex genesis, the respective contributions of Selznick and Hitchcock and the decisive role played by Orson Welles’ radio version of the novel. I then replace both novel and movie in the context of the subdued Gothic tradition exemplified by Charlotte Brontë’s Jane Eyre, draw attention to various Hollywood attempts to resort to 1st person narration in film, and conclude that although Rebecca does constitute a turning point in Hitchcock’s career and oeuvre, it should also be re-assessed in the light of some of the director’s English movies, specifically Easy Virtue and The Skin Game.
À Manderley, fastueuse demeure gothique de la côte des Cornouailles, se joue un drame fascinant. La jeune épouse du riche Maxim de Winter, désemparée dans un milieu où elle évolue pour la première fois, se trouve perpétuellement en butte au souvenir de la première femme de son époux, l’énigmatique Rebecca, qui semble hanter encore les lieux.
Tiré du best-seller de Daphné du Maurier, Rebecca, sorti en1940, est la première réalisation américaine d’Alfred Hitchcock. Mais était-ce vraiment son film, ou celui du producteur, David O. Selznick, internationalement reconnu pour Autant en emporte le vent (1939) et réputé pour son interventionnisme ? Deux visionnaires pour une œuvre magistrale, analysée en détail dans un ouvrage combinant description de séquences, études comparatives et lectures critiques.